samedi 6 juin 2009

Samedi 30 mai, mariage de Jean-Pierre & Geneviève

Les grands jours se succèdent cette année et en ce 30 mai c’était celui de Jean-Pierre, un cousin à Marie. En cette dernière fin de semaine de mai, Jean-Pierre prenait pour épouse, Geneviève. Mariage de grande classe car le décor ne fut rien de moins que le Manoir Rouville-Campbell. Situé à une trentaine de kilomètres de Montréal, le manoir est bordé par la rivière Richelieu.

Le raffinement des lieux participe à la réussite de l’ensemble. Pour nous qui nous étions fait beau, c’était un peu comme une répétition générale avant la 1ère ! L’émotion de tels moments n’a rien enlevé à la beauté et la magie. Nos mariés du jour étaient particulièrement en beauté. Encore toutes nos félicitations et tous nos vœux de bonheur !

Ouverture de la saison…de camping

Vendredi 22 mai, 16h, l’auto chargée comme il se doit, nous prenons la route en direction du Charlevoix pour notre 1ère fin de semaine de camping de l’année. Nous attendions cela avec impatience et fébrilité, nous avons été gâtés. Partir un vendredi soir après nos jobs respectives donne encore plus un air de vacances. 18h30, la tente est montée, le barbecue allumé, l’apéro servit, nous pouvons apprécier comme il se doit ce début de fin de semaine. Lors de la réservation, nous savions qu’il s’agissait d’un « gros » camping. Une fois sur place, après avoir traversé les zones des résidents, nous aboutissons sur notre emplacement. Là, au bout d’un chemin, entouré d’arbres, en bordure de la rivière, le D60, notre emplacement.

Un bel et grand emplacement, avec accès privé à la rivière. Cette dernière créée un arrière-plan sonore aquatique des plus agréables et paisibles. Le tout participe à rendre agréable notre séjour fusse t’il court d’une fin de semaine. Certes en cette fin mai, il ne faisait pas encore très chaud, mais notre 1ère nuit se passa bien.

Samedi, profitant d’avoir déjà fait un bout de route la veille, nous partons en direction de Tadoussac. Destination connue car l’été passé, nous étions venus voir les baleines. La route sinueuse et vallonnée surplombe le fleuve, offrant des superbes vues à chaque coup d’œil. Impression d’immensité, celle du fleuve déjà large, celle de l’horizon qui s’offre à nous.

Sensation maritime donnée par le fleuve mais aussi par le traversier qu’il faut emprunter pour se rendre à Tadoussac. Après une courte traversée, on pose le pied (enfin les roues!) dans la région Côte-Nord. L’incursion sera courte, ne nous laissant qu’entrevoir les richesses de ce coin du Québec. Tadoussac avait eu nos faveurs en 2008, cela s’est vérifié cette année encore. Pique-nique sur une aire aménagée au creux de l’anse que forme le village, puis marche sur l’islet, pointe de terre qui s’avance dans le fleuve. L’occasion d’observer le ballet incessant des traversiers, le tout agrémenté par les senteurs marines et le vol des oiseaux de mer.

Le temps semble toujours passé plus vite en fin de semaine, nous devons rebrousser chemin, refaire l’heure et demi de route qui nous sépare de notre camping. Traversier et route sinueuse en mode arrière. Dernière halte sur le chemin retour : Port au Persil. Si son nom prête à rire, il faut lui reconnaitre son charme. Toujours à l’issue d’une grande descente, ce village de quelques âmes inspire à la quiétude et au repos.

Dimanche, désirant profiter au maximum de notre superbe emplacement, nous prolongeons un peu l’avant-midi. L’objectif second de ce temps est aussi pour permettre à la toile de tente de se sécher des gouttes d’eau reçu durant la nuit. Ce fut assez inutile car entre 2 rayons de soleil, un mini-orage entacha l’idée de démonter au sec. Ravi de cette 1ère virée de camping, enthousiasmé par notre site dont nous retiendrons le numéro, nous partons pour notre journée.
L’heure tardive de notre déplantage ne nous laissa que peu de latitude quant au reste de la journée. Diner rapide sur le quai de Baie St-Paul, bercé par le va et viens des locaux qui font leurs petits tours et pis s’en va… La panse pleine, nous partons en direction du parc des grands jardins en repérage pour un futur séjour. Il est étonnant d’observer à quelques kilomètres du fleuve, ce massif montagneux assez impressionnant. La route rendue une fois de plus sinueuses, la Yaris, au ventre plein, peine un peu dans les côtes… Mais l’effort ne fut pas vain car le cadre qui s’offre à nous est magnifique. Rendez-vous est pris pour une randonnée dans le coin au cours de l’été… L’heure avance, il est temps de quitter ces superbes paysages de montagnes, retrouver le fleuve, majestueux. Afin de casser l’impression de déjà vu d’une route maintes fois parcourue, nous explorons quelques attraits touristiques.

Première découverte : Petit Rivière Saint-François.
Au bout d’une longue descente dont la pente avoisine parfois les 20%, ce village s’étale en longueur sur le bord du fleuve. Coincé entre le Massif, sa station de ski, et le fleuve, Petite Rivière n’avait pas le choix que de pousser en longueur ! Un arrêt sur le quai et sa courte plage de sable, le temps de quelques clichés.



Les pentes se transforment en côte au retour, la Yaris peine là encore mais nous sommes bien fier d’elle ! De retour sur la grande route, quelques kilomètres plus loin en direction de Québec, un panneau nous interpelle. C’est l’indication de la présence d’un pont couvert. Véritable patrimoine québécois, les ponts couverts sont de plus en plus rares et méritent que l’on parcouru 7km pour lui rendre visite. 7km qui en parurent 10, tant la route, ou plutôt la piste étant longue. Avec l’impression d’arriver au bout du monde, un village, St Placide de Charlevoix. Quelques maisons parsèment la campagne de ce coin reculé de Charlevoix. Et enfin, après une route digne d’une piste, le pont !

Certes c’est pas le plus beau du monde, mais lorsque tu as fait autant de route, bravant les trous et les ornières, tu l’apprécies et le photographie !

Rideau de fin par un carpe diem pour cette inauguration de la saison 2009 de camping. Saison que nous espérons riche en sortie malgré l’événement heureux qui nous attend en août !