mercredi 27 mai 2009

Une de nos (trop peu nombreuses) longues fins de semaine !

Les années sont ainsi faites qu’en 2009 les fins de semaine de trois jours seront rares…
Pour certains, ce congé est la fête de la reine (d’Angleterre!!) , pour d’autres c’est la fête de Dollar des Ormeaux (héros de la nouvelle France) ou pour les autres c’est la fête des Patriotes (souligner l'importance de la lutte des patriotes de 1837-1838 pour la reconnaissance de leur nation, pour sa liberté politique et pour l'établissement d'un gouvernement démocratique)….Bref, peut importe la raison pour laquelle on fête, le plus important pour nous c’est d’être en congé !!! Youppi !

Pour débuter la longue fin de semaine, nous étions tous réunis pour célébrer les 80 ans de la grand-mère paternelle de Marie-Eve. La fête s’est déroulée au manoir Montmorency, près des Chutes du même nom ! La jubilaire était bien heureuse de cette fête où tous ses proches étaient réunis.

Gisèle, Mamie & Daniel


Laurent, Mamie & Marie-Eve

Mamie & Simon (frère de Marie)

Dimanche, nous avons profité de la journée pluvieuse pour avancer dans nos préparatifs de mariage avec Gisèle et Daniel : fabrication de cadeaux d’invités et des centres de table…un travail à terminer…

Que cela ne tienne, en ce lundi 18 mai, nous avions bien l’intention de profiter de ce prolongement de fin de semaine pour nous évader.

Pour l’occasion, nous prenons la direction de l’une de nos destinations préférées, le Charlevoix. Inimaginable de se rendre à Baie St-Paul sans descendre (et remonter!) son unique rue commerçante.
Le coup d’œil donné aux boutiques, constatant qu’il n’y avait vraiment rien de bien nouveau, nous reprenons la route, direction l’Ile-aux-Coudres.
À quelques dizaines de minutes de Baie St-Paul et quelques encablures des rives du fleuve, se trouve l’Ile-aux-Coudres. Ile que nous avions découverte l’an passé sous des cieux estivaux plus chauds.
L’aventure insulaire débute par le traversier. Dix courtes minutes aux allures de croisière, le temps de traverser le bras du fleuve déjà majestueux à cet endroit.
Mi-mai et pourtant des traces de l’hiver passé sont encore visibles sur le Massif (centre se ski) au loin.

Les éléments se côtoient, l’air & l’eau du fleuve, les reliquats hivernaux de neige, le tout contribue à l’appréciation de l’excursion.
Le tour de l’Ile comporte des paysages magnifiques, offrant au passage des points de vue différents sur Baie St-Paul
.

La vie de l’ile ne semble pas encore très active, les principales attractions étant fermées.
Mais nous avons tout de même pour en voir une : la maison croche !

On la croirait sorti d’un film pourtant elle est bien réelle et prend place au milieu du paysage de l’ile, entourée d’autres habitations.
Il en coute 2$ pour la visiter, toutefois, ne devront nous contenter des extérieurs…
17h se profile, avant de reprendre le traversier pour regagner la terre ferme, dernière virée piétonne sur la grève. A l’affut de quelques coquillages laissés là par la marée, c’est aux images que nous faisons la chasse.

Ultime halte à la cidrerie de l’ile pour quelques emplettes, puis embarquement sur le traversier.
Avec le désir de profiter encore de cette première escapade, nous étirons notre trajet, reprenant la route du fleuve jusqu’à la Malbaie avant de revenir à Québec.

mercredi 13 mai 2009

Fête des Mères

Dimanche dernier, c'était la Fête des Mères. Pour l'occasion, nous avons décidé d'inviter Gisèle et Mamie Thérèse (la grand-mère paternelle de Marie-Eve) à un brunch. Comme Gisèle ne raffole pas des restos, toujours trop bondés en cette journée, nous avons envahi sa cuisine pour lui concocter de bons petits plats.

Au menu: quiches cuites dans un pain tortillas, fèves au lard et pommes de terre rissolées, le tout accompagné de la magnifique assiette de fruits de Daniel.


La panse pleine, nous avons terminé notre rencontre par une petite partie de carte, au grand bonheur de Mamie. Malheureusement pour les jubilaires, c'est nous qui avons remporté la partie de Canasta. Gageons que Mamie voudra sa revanche la prochaine fois que l'on se reverra.



Encore bonne fête des Mères à ces deux femmes extraordinaires. On vous aime toutes les deux très fort.

jeudi 7 mai 2009

Avril : des œufs, du sucre & 1 Roy

Retour sur notre mois d’avril où transition de saison rime avec tradition.

C’est en cette 2ème fin de semaine de ce 4ème mois de l’an 2009 que toutes nos sorties se sont concentrées, opportunistes que nous sommes, car c’est la fin de semaine de Pâques!

Le samedi avant un souper familial de Pâques dans le coté paternel de Marie, nous pointons notre museau dehors, arpentant pour l’occasion des allées qui doivent vous être aussi familières que nous si vous êtes des lecteurs assidus de ce blogue ! Les espaces boisés et les pelouses du Bois de Coulonge se verdissent. La température des rayons printaniers du soleil est inversement proportionnelle à la hauteur de neige. L’impression que l’hiver achève s’empare de nous, autorisant un timide délestage vestimentaire. Séances photos et autoportrait…Simulation et repérage de futurs clichés estivaux…



Pâques, ce n’est pas seulement les œufs mais aussi le temps des sucres ! Au Québec, le temps des sucres est synonyme de printemps. On troque mitaines et tuques pour une palette.
Que serait Pâques au Québec sans la traditionnelle sortie à la cabane à sucre !
En ce dimanche pascale, direction de l’Estrie, pour nous rendre, sans détour par le Mont Orford ( ;-) ), à la cabane à sucre de Raynald, un oncle à Marie. Retrouvailles avec bon nombre de membres de la famille. L’occasion de jaser dans une ambiance chaleureuse.
Le menu est à la hauteur des traditions, jambon au sirop d’érable, œufs au sirop, petites patates rissolées et pour finir, crêpes…devinez à quoi !
Mais le clou de la journée, ce qui devait rester gravé dans ma mémoire de français expatrié au Québec, c’est le « lichage » de la palette. A la croisée d’une simple dégustation et d’une orgie gustative aux poses suggestives, le lichage de palette ne se décrit pas, il se vit !
Laissez au placard les règles élémentaires d’hygiène et de bien séance, ici tout le monde trempe sa palette dans le sirop d’érable encore chaud.
La chaleur conférant au sirop un aspect liquide mais tout aussi collant, vous imaginez les postures et gestuelles que ce sucrage de becs infligent ! Bien entendu, un appareil photo est toujours à proximité pour immortaliser cela ! Blague à part, s’il est un signe de partage des traditions québécoises, c’est bien celui là. C’est assez flatteur d’être invité à de telles pratiques, témoignage de mon intégration au sein de la famille si ce n’est au sein du Québec.


Le festival de la langue tirée se termine par la non moins traditionnelle tire sur la neige. S’il reste des dents épargnées par le sucre, la tire vient colmater les dernières !

La découverte du travail d’un acériculteur se mêle au plaisir de déguster le sirop d’érable 2009, telle un beaujolais nouveau, mais moins fruité ! Le taux de sucre dans le sang remis à niveau, nous reprenons le chemin retour en direction de Québec. Heureusement que les contrôles glycémiques ne se font pas encore sur les routes !!
Lundi de Pâques, profitant d’une vraie belle journée printanière, nous empruntons le chemin du Roy en direction de Trois-Rivières. Trajet déjà suivi mais que nous ne nous lassons pas de refaire tant il diffère selon les saisons. La route sillonne le long du fleuve, traversant de multiples villages où nous nous prenons à rêver de villégiature…

Premier pic-nic, dans l’auto certes, mais le nez face au fleuve !
Première marche sur la plage jonchée des débris hivernaux laissés ça et là par la marée.
Première terrasse, un cocktail à la main (ca donne un air d'été!!) sur l’une des rues animées de Trois-Rivières.

Déjà cette longue fin de semaine de 3 jours touche à sa fin, il est temps de rentrer sur Québec. Comme pour retarder le moment où cela doit finir, nous décidons de changer de rive. C’est donc un regard neuf qui s’offre à nous, celui de la rive sud du fleuve. De beaux points de vue, certes moins nombreux, mais l’occasion de repérer quelques « spots » intéressants pour de futures ballades.

Rideau de fin sur notre fin de semaine pascale qui fut un régal pour les yeux autant que pour l’estomac même s’il ne faudrait pas en abuser (je parle pour l’estomac!).